Le cancer du sein est clairement le cancer le plus largement répandu chez la femme. Ainsi, près de 60 000 nouveaux cas ont été détectés en France en 2018 et ont causé la même année 12 000 décès. Pourtant, les progrès accomplis sont considérables et ce taux de mortalité a diminué depuis les années 90. Si 1 femme sur 10 risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie, 1 seule femme sur 25 en décédera et ce, largement grâce à la prévention et au dépistage précoce. Comparé à d’autres cancers, les chances de survie sont donc importantes.
Quelles sont les facteurs de risque ?
Le premier facteur de risque est lié à l’âge, avec un risque accru entre 65 et 74 ans. La majorité des cancers du sein se développe à partir de 50 ans, avec un âge médian de 63 ans au moment du diagnostic (statistique 2012). Cet âge médian était de 61 ans en 2005.
Les prédispositions génétiques, les antécédents familiaux et bien-sûr les antécédents personnels contribuent également au risque.
D’autres facteurs plus secondaires ont été identifiés, tels qu’une puberté précoce et une ménopause tardive, l’absence de grossesse ou les grossesses tardives et comme souvent, la consommation excessive d’alcool, le tabagisme, la sédentarité et la surcharge pondérale.
Quelles formes peut prendre le cancer du sein ?
Les différents types de cancer du sein sont précisément décrits sur le site d’Europa Donna France, l’association contre le cancer du sein.
Les cancers du sein les plus fréquents sont les cancers glandulaires qui se développent à partir des cellules des canaux (cancer canalaire) et des lobules (cancer lobulaire). Si les cellules cancéreuses y sont restées localisées, on parle de cancer ou carcinome in situ. Si ces cellules ont infiltré les tissus avoisinants, on parle alors de cancer ou de carcinome infiltrant.
Le cancer inflammatoire est moins fréquent. Il apparait lorsque les cellules cancéreuses bloquent les vaisseaux lymphatiques de la peau : le sein devient rouge et gonflé. C’est une forme rare du cancer mais plus agressive.
Si des lésions secondaires sont découvertes au-delà du sein, il s’agit alors d’un cancer métastasique, pouvant toucher les os, le poumon, le foie, la peau ou le cerveau, parmi les localisations les plus fréquentes.
En quoi consiste le dépistage du cancer du sein ?
Partant du principe que le cancer du sein touche surtout les femmes à partir de 50 ans et que plus sa découverte est précoce, plus les chances de survie sont importantes, les autorités sanitaires organisent pour toutes les femmes de 50 à 74 ans, un dépistage systématique et gratuit tous les 2 ans.
Concrètement, chaque femme âgée d’au moins 50 ans reçoit tous les deux ans et jusqu’à 74 ans, un courrier de l’Assurance maladie l’invitant à consulter pour un dépistage. Cette démarche est prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie.
Ce dépistage comprend deux examens :
- Une palpation des seins, visant à détecter d’éventuelles anomalies
- Une mammographie, c’est-à-dire une radio des seins. Pour davantage de sécurité et d’efficacité dans cette approche préventive, les résultats sont examinés par deux radiologues pour confrontation des avis
Quels sont les avantages du dépistage du cancer du sein ?
Globalement, le dépistage est en mesure de détecter précocement des cancers in situ, c’est-à-dire des cancers qui ne se sont pas encore étendus au-delà du sein (cancer infiltrant) et n’ont pas généré de métastases (cancer métastasique).
Quels sont les traitements en cas de dépistage positif ?
Les premières attaques cancéreuses doivent être traitées.
- La chirurgie conservatrice (tumorectomie) va consister à retirer une petite partie du tissu atteint, en conservant l’intégrité globale du sein. Cela peut concerner des formes légères ou débutantes de cancer.
- La chirurgie non conservatrice (mastectomie) va consister à l’ablation de la totalité du sein. Des techniques de reconstruction y sont associées, conjointement à la mastectomie ou ultérieurement.
- La radiothérapie vient compléter le plus souvent l’opération chirurgicale. Systématiquement, en cas de tumorectomie. En fonction des facteurs de récidives identifiés, en cas de mastectomie.
- La chimiothérapie, à base de médicaments injectables, peut être éventuellement prescrite à tous les stades de la maladie en agissant sur l’ensemble des cellules tumorales.
A nouveau, le site d’Europa Donna France, l’association contre le cancer du sein est bien documenté sur le sujet.
ASPBTP, une marque de Complévie, est une mutuelle complémentaire santé s’adressant à tous les publics, aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels, entreprises, artisans ou commerçants de tous les corps de métiers partout en France mais particulièrement sur la région Normandie (Orne, Manche, Calvados et Eure). Fonctionnant selon un engagement mutualiste, ASPBTP, une marque de Complévie, propose aux salariés (en mutuelle santé obligatoire) ou aux indépendants (régime TNS, chefs d’entreprises, etc.) un large choix de formules en mutuelles santé, perte de revenus, assistance invalidité, décès… Depuis nos bureaux de Caen et de Flers, nous gérons nos assurés de toute la région Normandie, notamment sur les villes du Havre, Rouen, Caen, Cherbourg, Évreux, Dieppe, Saint-Étienne-du-Rouvray, Sotteville-lès-Rouen, Alençon, Grand-Quevilly, Vernon, Petit-Quevilly, Hérouville-Saint-Clair, Lisieux, Fécamp, Saint-Lô, Mont-Saint-Aignan, Louviers, Vire-Normandie, Elbeuf, Montivilliers, Flers, Canteleu, Argentan, Bayeux, Granville, Bois-Guillaume-Bihorel, Val-de-Reuil, Barentin, Yvetot, Bolbec, Oissel, Ifs, Gisors, Maromme, Déville-lès-Rouen, Bernay, Caudebec-lès-Elbeuf, Port-Jérôme-sur-Seine, Pont-Audemer, La Hague, Carentan-les-Marais et Avranches.